Alors que nous pourrions probablement écrire une dissertation sur le sujet, nous allons essayer de rester brefs en couvrant les nombreux effets souhaités et indésirables de la consommation de cannabis.
Le cannabis est utilisé à des fins médicales et récréatives depuis des milliers d’années.
Au cours de ces milliers d’années, nos ancêtres ont eu toutes les occasions de constater tous les effets, aussi bien néfastes, qu’agréables.
Dans cet article, nous allons nous intéresser à ces deux domaines pour vous donner une idée générale de la façon dont la consommation de cannabis est perçue par la société.
Sous l’influence du cannabis
Quelle que soit la façon dont les gens choisissent d’absorber le cannabis dans le cadre de leur régime de bien-être, ils ressentiront des effets physiques et psychoactifs.
Certains de ces effets sont évidents et faciles à observer, d’autres non.
Les chercheurs ont défini plusieurs catégories d’influence de la substance sur le corps et l’esprit. Ces catégories sont qualifiées de « légères » à « intenses » et sont généralement reconnues comme suit :
Buzzé : lorsque l’utilisateur ressent des étourdissements qui peuvent inclure des vertiges ou des sensations de picotement.
High : lorsque l’utilisateur ressent un certain niveau d’euphorie accompagné de rires ou à une loquacité anormale.
Stoned : lorsque l’utilisateur ressent une relaxation extrême, un bonheur général et une envie de rester immobile en raison d’un « high » considérable, communément appelé « couch lock » (« clouage au canapé » en français).
Descente : lorsque les effets du cannabis se sont estompés et commencent à se dissiper. L’utilisateur est souvent léthargique et certains des effets mentionnés précédemment peuvent perdurer, mais en étant atténués.
On peut considérer que ces effets commencent lentement et augmentent fortement sur une courte période. Ils s’atténuent ensuite progressivement, pour aboutir finalement à la descente.
C’est du bon !
Lorsque les gens consomment du cannabis à des fins récréatives, ils le font pour obtenir les sensations euphorisantes que procurent le THC, le CBD et les autres cannabinoïdes.
Cela inclut des périodes de relaxation extrême, une humeur positive, une diminution de l’anxiété et une réduction des inhibitions. Souvent, la consommation de cannabis améliore les sens du toucher, du goût, de l’odorat, de l’ouïe et de la vue. Les couleurs deviennent plus vives, la musique et les sons sont plus précis.
Dans les années 60, la consommation de cannabis était synonyme du mouvement de l’amour libre et on associait souvent les activités agréables comme le sexe à la consommation de cannabis. Bien sûr, la combinaison sexe/cannabis avait été découverte plusieurs milliers d’années auparavant et a persisté bien au-delà des années 60.
Pour consommer le cannabis, les gens le fument ou le mangent, soit seuls, soit en groupe. La plante s’avère d’une grande utilité dans les deux cas.
Mauvaises vibes
Si la consommation de cannabis peut susciter des sensations et des expériences formidables, il arrive que l’expérience ne soit pas uniquement positive.
La pression sociale peut inciter une personne peu intéressée à participer à une consommation de cannabis collective. Cela ne devrait jamais arriver, dans aucune activité, qu’elle soit liée à la drogue ou non.
Ces expériences peuvent induire un sentiment d’anxiété ou de culpabilité, qui peut être amplifié par les effets de la drogue.
Dans les régions où le cannabis reste illégal, la peur des autorités, des poursuites et de l’emprisonnement peut affecter négativement la consommation récréative.
Dans certains cas, il peut en résulter de la dépression, des sautes d’humeur, des crises de panique et même des hallucinations.
Il a été démontré que les personnes ayant des antécédents familiaux de schizophrénie peuvent déclencher des épisodes de psychose lorsqu’elles consomment du cannabis.
Effets physiques de la consommation de cannabis
La consommation de cannabis peut produire des effets physiologiques différents selon les personnes.
Certains de ces effets sont des désagréments mineurs, d’autres peuvent produire des effets psychologiques indésirables sur l’utilisateur.
La sécheresse buccale fait partie des désagréments mineurs.
Un exemple des effets indésirables est la rougeur et l’irritation des yeux. Cela pourrait potentiellement provoquer la peur d’être surpris en train de consommer du cannabis, ce qui peut augmenter le niveau d’anxiété de l’utilisateur.
Les autres effets physiologiques de la consommation de cannabis sont les suivants :
Bien que la consommation de cannabis soit généralement considérée comme bénigne, il existe certains risques pour la santé liés à l’utilisation de certaines méthodes d’ingestion.
Par exemple, les fumeurs de cannabis mettent intrinsèquement en danger la santé de leurs poumons. Qu’ils considèrent ou non que le cannabis est plus sain que le tabac, l’infiltration de fumée, de goudrons et d’autres particules dans les tissus sensibles de leurs poumons est tout simplement malsaine.
Dans le même ordre d’idées, fumer de manière prolongée peut entraîner des problèmes cardiaques et affaiblir le système immunitaire.
Il est également fortement déconseillé de consommer du cannabis sous quelque forme que ce soit si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. Les substances chimiques psychoactives contenues dans le cannabis sont transmises par le sang de la mère au fœtus durant la grossesse et dans le lait maternel lors de l’allaitement.
Effets psychologiques de la consommation de cannabis
Nous avons abordé les dangers de la consommation de cannabis chez les personnes ayant des antécédents familiaux de schizophrénie plus haut dans cet article, mais sachez également que la corrélation entre la consommation de cannabis et d’autres troubles psychologiques n’a pas encore été suffisamment étudiée. En bref, comprenez qu’il existe un risque, mais les études ne sont pas assez nombreuses pour permettre une évaluation précise du niveau de risque psychologique lié à la consommation de cannabis.
La dépendance à l’égard de la consommation de cannabis est également largement débattue dans les milieux législatifs et de la recherche, bien que ces deux milieux ne partagent pas nécessairement le même sentiment ni le même point de vue sur le sujet de la dépendance. On peut considérer la dépendance au cannabis comme un niveau d’utilisation excessif ou nuisible. Les usagers qui ont l’impression de ne pas pouvoir réaliser leurs activités quotidiennes sans consommer de cannabis entrent dans cette catégorie. Le risque de dépendance est faible par rapport à d’autres stupéfiants, à l’alcool ou aux médicaments sur ordonnance. Il n’en est pas moins réel.
L’idée du sevrage du cannabis est un autre problème auquel les consommateurs de longue date sont confrontés lorsqu’ils s’arrêtent brusquement de consommer du cannabis. Bien que de tels symptômes ne se manifestent que chez un petit groupe d’utilisateurs qui ont développé une forme de dépendance physique ou psychologique au cannabis, les effets peuvent être très déstabilisants.
Les effets psychologiques du sevrage du cannabis sont les suivants :
Les symptômes physiques du sevrage du cannabis peuvent inclure :
Le consensus
Bien que la consommation de cannabis comporte des aspects positifs et négatifs, la majorité des utilisateurs semblent convenir que les avantages l’emportent sur les inconvénients.
Que vous consommiez du cannabis à des fins médicales, récréatives ou que vous n’en consommiez pas du tout, ces informations devraient vous servir d’outil éducatif pour vous informer sur les effets à court et à long terme de la consommation de cannabis.